- remorqueur
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• 1817 adj.; de remorquer♦ Navire de faible tonnage, à machines puissantes, et muni de dispositifs de remorquage. ⇒ haleur, toueur. Remorqueurs et pousseurs. Remorqueur fluvial; de port. « L'immense paquebot, traîné par un puissant remorqueur » (Maupassant). « Accoudé au parapet, il regarda venir un train de péniches, derrière un remorqueur » (Vercel).remorqueurn. m. Navire qui en remorque un autre. Remorqueur de haute mer.⇒REMORQUEUR, subst. masc.MARINEI. — Bâtiment à propulsion mécanique de tonnage moyen, assez large et doté de moteurs puissants, construit spécialement pour déplacer ou manœuvrer les navires dans un port, sur un fleuve ou parfois en mer. Remorqueur petit, trapu; remorqueur de port, de haute mer; cri, sirène d'un remorqueur. Au milieu de la navigation pénible des remorqueurs aux muscles tendus, se faufilaient les avisos de la santé ou les vedettes de pilotes (MORAND, New-York, 1930, p. 28). Des remorqueurs, à la proue, minuscules à côté de la masse des transatlantiques, s'impatientaient, vomissaient une fumée noire (VAN DER MEERSCH, Empreinte dieu, 1936, p. 176).Rem. Quand le bateau qui remorque n'est pas destiné à cette tâche on l'appelle remorquant.♦ P. métaph. Ainsi l'amour universel est le créateur et le remorqueur du progrès vital; mais il n'a cette puissance que par la concentration du sujet (MICHELET, Journal, 1856, p. 298). V. engraver2 ex. 1.— Empl. adj. Le nouveau canal de la Nord-Hollande est commode, mais fort cher. Il faut des chevaux, ou un bateau remorqueur (MICHELET, Journal, 1837, p. 241). P. anal. Avion remorqueur; locomotive remorqueuse.II. — Marin, mécanicien qui monte un bateau servant au remorquage. (Dict. XIXe et XXe s.).Prononc. et Orth.: [
]. Att. ds Ac. dep. 1835 (1835, 1935 masc., 1878 masc. et fém.). Étymol. et Hist. 1817 adj. (Bull. de la Sté d'encouragement pour l'industrie nationale, n ° 156, juin, p. 133 ds QUEM. DDL t. 21); 1834 subst. « bateau avec lequel on remorque » et « marin qui monte les bateaux remorqueurs » (BOISTE). Dér. de remorquer; suff. -eur2. Fréq. abs. littér.: 67. Bbg. KEMNA 1901, p. 90.
remorqueur [ʀ(ə)mɔʀkœʀ] n. m.ÉTYM. 1817, bateau à vapeur remorqueur, in D. D. L.; s'est dit, vers 1830-1850, des locomotives; de remorquer.❖1 Navire à machines puissantes relativement au tonnage, et muni de dispositifs de remorquage. || Remorqueur fluvial (⇒ Toueur; → Canal, cit. 5); de port; de haute mer; de sauvetage. || Grands voiliers « traînés par d'imperceptibles remorqueurs » (→ Mâture, cit. 1).1 L'immense paquebot, traîné par un puissant remorqueur qui avait l'air, devant lui, d'une chenille, sortait lentement et royalement du port.Maupassant, Pierre et Jean, IX.2 Sur le quai Conti, accoudé au parapet, il regarda venir un train de péniches, derrière un remorqueur qui abattit sa cheminée pour saluer le pont. La remorque, aussi rigide qu'une barre, lui parut absurde (…)Roger Vercel, Remorques, VII.♦ Mar., admin. Navire qui en remorque un autre (sans être par nature un remorqueur au sens défini ci-dessus).2 (1823). Techn. Marin embarqué sur un remorqueur.
Encyclopédie Universelle. 2012.